assezvu

Assez vu. La vision s'est rencontrée à tous les airs.
Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours.
Assez connu. Les arrêts de la vie. — Ô Rumeurs et Visions !
Départ dans l'affection et le bruit neufs !



Marcell Szabó nous écrit

Ni réinventé
31 août 2020, par Dominique

Marcell Szabó nous écrit :

J’ai lu Egy falu Dél-Franciaországban – Un village au Sud de la France – de Gyula Illyés paru en 1947, où Illyés enquête parmi les paysans français des années 1940. Au milieu du livre se trouve un chapitre traitant de sa rencontre avec une famille de là-bas (à Réalmont, dans le Tarn). L’homme de la famille s’appelle Pierre Ny, qu’Illyés transcrit en hongrois : Ni Péter. Vient ensuite la description du comportement psychologique des paysans envers leurs maîtres.

Ny

Ez a két betu, ez volt a gazda teljes családi neve, kézfogáskor ezzel mutatkozott be, csak kérdésemre tette hozzá, hogy Péter ; Ny – vagy ahogy o mondta : Ni – Péter. Ott lakik Réalmont-tól körülbelül öt-hat kilométerre, közvetlenül az országút mellett. Az elég soká tartó orvosi vizsgálat ideje alatt végül itt is az istállóba tértünk be a huvösödo alkonyatból, s szelet ígéro vörös ég alól.

Ces deux lettres, c’était le nom de famille du fermier. Il s’est ainsi présenté avec une poignée de main et n’a répondu à ma question que « Pierre Ny » – mieux, comme il l’a dit : « Ni, Pierre ». Il habite à cinq, six kilomètres de Réalmont, juste à côté du chemin vicinal. Lors de l’examen médical, qui a duré assez longtemps, nous sommes finalement entrés dans la grange. Le crépuscule fraîchissait sous une tranche de ciel rouge qui promettait.


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