plumes et poils sans plumes ni poils mais fleurs
J’ai appris hier, il faut croire que je retarde, où peut-être, n’est-ce qu’un faux bruit Artaud qu’au Chili, pays qui s’est soulevé il y a peu et s’est déterminé non seulement à changer sa constitution, mais pour ce faire à permettre aux « indigènes » et autres laissés pour compte d’y tenir un rôle, j’ai donc appris que telle administration aurait décidé d’arroser chaque année un désert qui ne reçoit d’eau pour l’ordinaire que tout les sept ans. Il faut entendre que tout les sept ans ce désert fleurit. L’administration du pays fantasme donc un désert fleuri chaque année, au printemps d’un tourisme galopant j’imagine. Fantasme urinaire, fantasme d’énurétique ambitieux, fantasme tout court autour duquel s’articule le discours du capital. Ainsi, à la Convención Constitucional présidée par Elisa Loncon Antileo, universitaire Mapuche, répond l’État de fait démoniaque chilien. Il s’en passe de meilleures chez nous et partout, dont je n’ai rien appris.
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